Date :
8 novembre 1973
Langue :
tamacheq ; français
Description physique :
1 cass. 1h.
Description :
Avec la participation de l'enquêteur, les deux informateurs, renseignent sur l'histoire des Iseqqemâren. Les ancêtres de ces derniers (avant qu'ils deviennent Iseqqemâren) étaient des berbères d'In Belbel, selon M. Gast et d'origine arabe selon l'un des informateurs. Ils racontent comment ces derniers sont venus dans l'Ahaggar, en passant par Téfedest et l'Assekrem, où ils ont trouvé des pâturages et des troupeaux pour s'installer. L'origine du mot "Iseqqemâren" signifie les "accoudés" selon l'un des informateurs qui raconte également comment la paix s'est établit entre Ehennerek, chef de la population d'In Belbel et les Kel Ahaggar à l'époque du commandement de Younès Ag Sidi. Ce dernier a attribué, aux Iseqqemâren, des territoires allant d'In Ekker à l'Immidir au nord et de Tazrouk jusqu'à Amguid (synonyme Amgid, Amegîd). Ils renseignent sur l'apparition et le mouvement des différentes fractions des Iseqqemâren dans l'Ahaggar telles : Kel In Tounin, Kel Uhet et Kel Adenek. Selon M. Gast, ces derniers ont disparu de l'Ahaggar mais d'après l'informateur, cette fraction existe encore dans l'Ahaggar, et commande les pâturages de Oued Adenek et leur chef s'appelle Anassamo Ag Lyès. Il est aussi question des Kel In Ghar, Kel Téfedest, Kel Amguid et Kel Tazulet. Ces derniers sont remontés de l'Aghechoum à Tazolet. Le dernier groupe et le plus récent des Iseqqemâren serait les Ikotessen. Les deux informateurs, ignorent l'origine du mot Ikotessen et l'endroit exact où ils ont commencé dans l'Ahaggar. Cette branche de Kel In Tounin habitait dans le pays des Ajjer et nomadisaient au nord d'Amguid, de Oued Arama jusqu'à Oued Rameche. Selon M. Gast, 110 personnes des Kel Ikotessen sont à Rameche et 50 à Tarhaouhaout mélangés avec les Kel In Tounin. À la fin de l'enquête, M. Gast signale qu'il a appris que les Iseqqemâren vendaient des chameaux à In Amenas, In Salah, Djanet, Illizi, Ghat, Murzuk, Tamanghasset et probablement à Agadès (Niger) et à Gao (Mali). D'autres sujets sont évoqués comme les anciens habitants de l'Ahaggar, les Issebetenes, la mosquée d'Illaman appelée tamasjjida par les touaregs, sur Tin Hinan et le manque de sources écrites pour la période située entre le III ou le IV et le XIII e siècle. On entend des enfants présents au cours de l'enregistrement et un échange de salutations en arabe.
Ancienne cote :
F3421
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
:
qualité sonore de l'enregistrement : moyenne
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