Date :
1975-01
Description physique :
1 bde. Durée : 1 h 22 min.
Description :
L’entretien se déroule chez un homme d’affaires de Beyrouth, dans son appartement familial situé au cœur de la ville de Beyrouth. L’homme, d’origine française, possède la double nationalité, française et libanaise. Il est né à Alger en février 1943 et il s’est marié en 1967 avec une ancienne enseignante de physique-chimie née à Beyrouth en 1945 et possédant elle aussi la double nationalité. Il ont 2 enfants, nés au début des années 1970. L'hoome d'affaires a vécu la majorité de sa vie au Liban et il y est revenu pour revoir sa famille. Il s’est installé à son propre compte. Il n’a pas eu de problèmes d’intégration, ni ici, ni en France. Il a deux voitures. Il s’offre aussi du personnel de service, une bonne qui est là de manière permanente. L’homme voyage beaucoup, rarement en France et principalement dans les pays arabes pour des raisons professionnelles. Quand il part, c'est en avion et généralement pour une durée de 2 à 3 semaines. S’il devait rentrer en France, il ne saurait pas où aller, ni quoi faire. Ses seuls contacts avec la France sont professionnels. Quant à ses relations sociales, l’homme dit recevoir et être souvent invité avec son épouse, principalement à l’occasion de déjeuners. Son entourage est éclectique. Il fréquente des Français, des Libanais, des étrangers. Faire partie d’une association française comme celle de l'Union française de l'étranger, ne l’intéresse pas. Il répond aux questions posées par les chercheurs en envisageant, d’un œil avisé, les difficultés qui se poseraient à un ressortissant français qui souhaiterait rester vivre au Liban. Selon l’homme d’affaires, la minorité française est constituée de professionnels destinés à rentrer en France. A ce propos, il regrette la perte des avantages qui étaient auparavant donnés par le gouvernement français, telle que la fermeture de la chambre de commerce franco-libanaise, ou encore les difficultés d’inscription des enfants Français dans les écoles françaises. Pour l’homme d’affaires, sa nationalité française ne lui sert à rien dans le monde professionnel, même s’il estime être considéré avant tout comme un Français. Elle lui facilite peut-être les contacts avec les banques. Il connaît très bien le quartier francophone d’Achrafieh à Beyrouth car il en mentionne différents lieux tels que le Collège Protestant Français de Beyrouth, le stade du Chayla, le Grand Lycée Franco-Libanais. Cependant, il ne cherche pas à fréquenter de Français. D’ailleurs, dans la plupart des familles françaises, les enfants repartent en France pour étudier. Paradoxalement, il affirme que l’Union Française de l’Étranger est majoritairement fréquentée par des Libanais. L'informateur dit employer uniquement des Libanais. Pour lui, la situation au Liban n’est pas stable, surtout dans le Liban Sud, et l’insécurité repousse les motivations de certains à s’installer. Il voit le Liban comme une porte ouverte au Moyen-Orient. Après la fin de l’enquête, l’entretien est poursuivi avec l’homme d’affaires mais l’enregistrement de celui-ci est inaudible.
Ancienne cote :
F3460
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
:
Qualité sonore de l'enregistrement : mauvais
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