Calames

MMSH-PH- 4387 Un homme décrit en 1975 son expériences d’assistant pédagogique du département de la diffusion des établissements français à Beyrouth, et parle de l’enseignement du français au Liban

Date : 1975-01
Description physique : 1 bde. Durée : 1 h 42 min.
Description : L’entretien se déroule auprès d’un couple en présence de leurs enfants. Les époux se sont mariés il y a six années à Las-Vegas et ils ont deux enfants. L’homme a le baccalauréat mais pas de diplôme universitaire. Il a commencé sa carrière dans l’enseignement du français en lycée technique et il a été titularisé en 1953. Il a été un des premiers à se servir de l’audio-visuel, en faisant des émissions scolaires pour l’Institut Pédagogique. Il a pris la direction du service de production audio-visuelle pour l’enseignement technique en 1960 au Centre de recherche et d'étude pour la diffusion du français (CREDIF). Par la suite, il a vécu quatre ans au Maroc où il a travaillé en tant qu’expert en techniques audio-visuelles puis il a travaillé au Mexique, au Togo et à Cuba pour l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Il a été nommé au Cambodge en février 1974 dans le cadre de la coopération française en tant que spécialiste du français langue technique. Juste après il a eu une proposition de poste à Beyrouth où il a été nommé. Concernant son épouse, celle-ci a fait du secrétariat en Hollande puis elle est partie pour Paris afin d’apprendre le français. Ensuite, elle s’est rendue au Maroc où elle a travaillé dans des ateliers pour enfants pendant cinq années et où elle a rencontré son époux. Ils sont donc arrivés tous les deux avec leurs enfants en octobre 1974 au Liban. L’homme avait été recruté pour s’occuper de télévision, d’audiovisuel mais il a été affecté à sa grande surprise en tant qu’assistant pédagogique du département de la diffusion des établissements français à l’étranger. Il intervient dans les écoles primaires privées chez les sœurs de différentes congrégations dans les montagnes autour de Beyrouth. Son rôle est de conseiller les enseignants pour l’apprentissage du français. Dans les classes, des méthodes audio-visuelles sont utilisées pour le français langue seconde telles que “Frère Jacques” “Bonjour Line”, mais les maîtresses ont du mal à les utiliser. Ainsi, l’homme intervient parfois dans les classes dans les secteurs de Aintoura, Baskinta et à Beyrouth. Il suit 35 classes puis il s’occupe de la formation pédagogique des enseignantes à Beyrouth où il a environ 59 stagiaires. L’assistance pédagogique existe depuis 1960, et le travail au Liban est conséquent car il n’y a pas de liaison entre les disciplines, tout est basé sur le principe de mémorisation et la compréhension est d’après lui négligée. Par ailleurs, l’homme explique qu’il y a une différence entre les écoles privées payantes et gratuites : ces dernières accueillent un public très défavorisé. Selon lui, la motivation de l’apprentissage du français est historique, politique et confessionnelle. Leurs relations avec la communauté française ne sont pas très développées car ils sont là depuis peu. Ils souhaitent rester six années au Liban, notamment en raison de la scolarité de leur benjamine.
Ancienne cote : F3476
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques : Qualité sonore de l'enregistrement : moyenne
Auteur : Métral, Jean
Métral, Françoise
Bogaert, Ankie
Bogaert, Barthélemy
Sujet : Las Vegas (Nev.)
Centre de recherche et d'étude pour la diffusion du français (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine)
Maroc
Unesco
Cambodge
Hollande (Pays-Bas)
Enseignement -- Méthodes audiovisuelles
Français (langue) -- Étude et enseignement
Pédagogie
Politique linguistique

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