Date :
20/11/2014
Description physique :
1 fichier mp4. 02:35:36. 752 Mo.
Description :
Lieu de l'entretien : La contemporaine (ex-BDIC).
Interviewers : Marcelo Duhalde et Rosa Olmos.
Cameraman : Rosa Olmos.
Classement :
Chapitrage chrono-thématique :
00:00:06 Presentación.
00:03:26 Familia de origen, desarrollo pensamiento político.
00:12:14 Estudios universitarios. Militancia en Juventudes Comunistas (1967).
00:27:35 Elección de Allende y gobierno de la Unidad Popular (1970).
00:48:28 El día del golpe de Estado (1973).
01:06:00 Detención. Estadio Chile, Estadio Nacional, Chacabuco.
01:18:58 Testigo lee extracto de declaración ante Comisión Valech (2010).
01:31:50 Vínculos familiares. Exilio en Francia (septiembre 1974).
01:48:14 Instalación en Francia.
01:55:58 Testigo muestra trabajos hechos en prisión. Recuerdos de esa experiencia.
02:27:00 Balance general, vínculos con Chile.
02:35:36 Fin.
Biographie ou Histoire :
Juan Fernández est né en 1947 à Santiago du Chili. En 1967, il adhère aux Jeunesses communistes (Juventudes Comunistas, JJ.CC) à l’Université Technique (Universidad Técnica del Estado -UTE), où il obtient le diplôme de Professeur de Physique en 1972. Il soutient activement la campagne de Salvador Allende et plus tard le gouvernement de l'Unité populaire. Il participe notamment aux Brigades Ramona Parra (muralistes communistes)
A partir de 1971, il exerce en tant que professeur de Physique à l’UTE, dans un lycée technique et comme formateur d’adultes dans le cadre d’une convention entre l’UTE et la CUT (Centrale Unique des Travailleurs).
Le 11 septembre 1973 il est arrêté par les militaires au siège de la Fédération des étudiants de l’UTE et conduit, avec d’autres étudiants, au Stade « Chile », puis transféré au Stade « Nacional » et ensuite au camp de prisonniers de Chacabuco, dans le désert de l’Atacama. Pendant sa détention il réalise une série de dessins, portraits et gravures sur bois, illustrant cette expérience. En juin 1974, il est libéré et suite à la perte de ses emplois de professeur, il entreprend des démarches pour sortir du pays.
Exilé à Paris en septembre 1974, il poursuit son engagement communiste, en participant avec d’autres réfugiés politiques chiliens à des actions de solidarité et de lutte pour la mémoire et contre l’impunité. Il reprend des études de physique à la Faculté des Sciences de Jussieu puis d’électronique au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il fonde une famille, obtient la nationalité française ainsi qu’un diplôme d’ingénieur CESI (Centre d’Études Supérieures Industrielles). Au cours de sa carrière professionnelle dans l’électronique médicale, il devient militant syndical et délégué CGT (Confédération Générale du Travail).
[Biographie rédigée à partir du récit du témoin.]
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