Date :
22/01/2015
Description physique :
1 fichier mp4. 02:04:29. 932 Mo.
Description :
Lieu de l'entretien : La contemporaine (ex-BDIC).
Interviewer : Marcelo Duhalde et Rosa Olmos.
Cameraman : Rosa Olmos.
Classement :
Chapitrage chrono-thématique :
00:00:13 Presentación y familia de origen.
00:13:23 Estudios técnicos y servicio militar (1965-1970).
00:23:49 Militancia en el MIR (1970). Trabajo en Corhabit.
00:38:06 Actividad sindical y política (1972).
01:08:00 El golpe de Estado (1973). Meses posteriores.
01:17:38 Detención (octubre 1974). Penitenciaria de Osorno.
01:21:05 Exilio a Francia (agosto 1977). Puteaux, Aix-en-Provence.
01:29:00 Trabajo como electricista. Actividad y formación política (MIR).
01:46:15 Fin de la dictadura (1990).
01:54:00 Primer regreso a Chile (1993). Balance.
02:04:30 Fin.
Biographie ou Histoire :
Jermaín Livio est né en 1950 à Osorno dans une famille paysanne. En 1965, il entre au lycée technique pour devenir technicien électricien jusqu’en 1969, année où il fait son service militaire obligatoire à Punta Arenas. Il retourne à Osorno en 1970. C’est alors qu’il commence à militer au sein du Mouvement révolutionnaire de gauche (MIR). À partir de 1971, il est élu dirigeant syndical de la Corporation du Logement (Corhabit) où il travaille et, en 1972, il se présente sur la liste du FTR (l’un des fronts de masse du MIR) aux élections provinciales de la Centrale des travailleurs (CUT).
Peu après le coup d’État, il est renvoyé de son emploi à Corhabit pour ses activités politiques. Pendant un an, il est au chômage et sous contrôle militaire avec l’obligation de signer trois fois par semaine dans le bureau du procureur militaire. En octobre 1974, il est arrêté par l’armée au moment de la signature, et maintenu en détention secrète pendant trois mois dans les locaux de la police d’enquête d’Osorno (POI) où les cellules sont gérées par le Service de renseignement militaire (SIM).
Condamné par un tribunal militaire à trois ans de prison, il a été élu président des prisonniers politiques en décembre 1976. Une personne responsable de la Vicaria de la Solidaridad lui conseille de ne pas s’exposer à une nouvelle condamnation et d’envisager l’exil.
Il est directement menacé par une grave répression menée à Osorno par la DINA (arrestation d’une centaine de militants et sympathisants du MIR avec la déportation de vingt personnes dans des camps de concentration dans le nord du pays), exceptionnellement dans un camp créé à l’aéroport de Cañal Bajo. La situation est très compliquée, au point de mettre en danger son existence : des camarades travaillant au sein de certaines organisations bien informées ont pu connaître les intentions du SIM d’Osorno et de la DINA et lui recommander de quitter le pays très rapidement, en se prévalant du décret n° 504 (commutation des peines prononcées par les tribunaux militaires en exil : expulsion du pays avec interdiction de retour). Les obstacles administratifs dirigés par l’armée ont retardé l’achèvement de la demande jusqu’en septembre 1977.
Il a été transféré sous escorte militaire d’Osorno à la prison des Capucins à Santiago le 06/10/1977, quittant immédiatement le pays le 24/10/77 vers la France où il acquiert le statut de réfugié de la Convention de Genève de 1951 . Il s’installe dans le sud de la France (Aix-en-Provence), et part deux ans plus tard pour Cuba pour se préparer au sein de la politique d’apprentissage des connaissances politico-militaires visant à préparer le retour clandestin au Chili des militants du MIR, avec les outils nécessaires pour poursuivre la résistance contre la dictature. Au cours de son séjour à Cuba, les lignes politiques qui ont émergé montraient déjà un caractère tendanciel des ruptures.
De retour en France en 1981, il prit ses distances avec le MIR, continuant d’être très engagé dans le mouvement de solidarité avec le Chili et l’Amérique centrale, en particulier avec le Salvador.
Il est retourné au Chili pour la première fois en 2004, 27 ans après son départ en exil.
[Biographie rédigée à partir du récit du témoin.]
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