Calames

NUMAUD/10/063 Entretien avec Palma, Arturo

Date : 31/03/2013
Description physique : 1 fichier mp4. 02:35:17. 934 Mo.
Description :
Lieu de l'entretien : Paris.
Interviewer : Helios Figuerola (Sociologue).
Cameraman : Luis Briceño.
Classement :
Chapitrage chrono-thématique :
00 :00 :20 Presentación.
00 :13 :22 Primera militancia universitaria en Osorno : JJCC.
00 :14 :52 Militancia en el MIR y la Reforma universitaria.
00 :20 :00 UP : Universidad / Fábricas / poblaciones en Osorno.
00 :34 :37 Golpe de Estado.
00 :42 :26 Detención : 18 septiembre 1973.
01 :08 :03 Partida al exilio en el sur de Francia en febrero 1976.
01 :21 :36 Paris 1981 : política del retorno.
01 :34 :17 Disolución del MIR. Paso a actividades asociativas.
02:02:08 Ultimos años.
02:19:40 Relación con el Chile actual.
02:35:17 Fin.
Biographie ou Histoire : Arturo Palma Torres, nait en 1943 à Puerto Montt (province de Llanquihue). Son père était ingénieur, sa mère était ouvrière à la campagne et quasi-analphabète Il a 2 frères de ce premier mariage. Il étudie dans un collège jésuite. Son père meurt quand il est jeune (5-6 ans). Sa mère se remarie alors avec un commerçant en vin plus jeune et partent vivre à Osorno. Il a 2 sœurs de ce 2nd mariage. Alors que sa mère part à Osorno, il reste en internat au collège jésuite puis entre en lycée à l’Alliance Française. Ses relations avec son beau-père sont conflictuelles. Toutes les vacances, il travaille dans son entreprise. Il développe ainsi des liens avec les ouvriers. À la fin des années 50, il participe à une grève du lycée de l’Alliance en opposition aux subventions versées aux lycées privés en défaveur des lycées publics. Il est alors envoyé au lycée San José de Lassalle à Temuco. Il retourne à l’Alliance française pour sa dernière année du lycée pour préparer le bac, mais il ne passe pas le bac cette année-là mais l’année suivante à Santiago. En 1962, il travaille à l’institut national des statistiques. Il rencontre alors sa future épouse et se marient. Ils ont une première fille, Sandra. Puis, ils déménagent à Osorno. Il travaille toujours à l’institut national de statistiques. En parallèle de son travail, il recommence des études à l’université de Osorno. Il commence ensuite à militer à la JJCC (Juventud Comunista). Il est dirigeant du syndicat étudiant. Par ce biais, il travaille à l’Université. Il se radicalise petit à petit. En 1968, il quitte la JC pour le MIR (à Osorno). Son militantisme au MIR est clandestin. A l’université, il est simplement connu comme sympathisant du FTR. Après l’élection d’Allende, il quitte l’université pour la gestion administrative (notamment des relations avec les syndicats) d’une usine de machines agricoles nationalisée (MORFOL). Il continue de donner des cours à l’université. Il est le directeur du département de sciences sociales. En 1973, le MIR décide de l’envoyer organiser le cordon industriel qui inclut notamment l’université et toutes les populations autour. Après le coup d’état, il fait partie des personnes recherchées. Il est accusé d’organiser des groupes armés à l’université. Il se cache pendant 7 jours puis est arrêté. Sa femme appartient à une famille très appréciée d’Osorno. Il pense qu’il n’a pas été beaucoup maltraité grâce à ça. En décembre, il est emmené dans un gymnase transformé en prison clandestine. Après les interrogatoires en mars 1974, ils sont envoyés à la prison d’Osorno. Asthmatique, il passe beaucoup de temps à l’infirmerie, garde ainsi des contacts avec l’extérieur. Il est ensuite envoyé à la prison de Capuchinos. Il est condamné à 10 ans pour incitation à la guerre (accusé d’avoir organisé des groupes armés). Il sort de prison en 1976 avec un visa pour la France. Il arrive à Paris en février 1976. Il est accueilli par des collègues déjà sortis, vivant à Aix. Il vit dans la maison d’un ami (Raul) puis à Emaus. Il travaille comme chauffeur de bus régional (autour d’Aix). En 1981, dans le cadre de la politique de retour du MIR, il vient à Paris et se sépare de sa femme (sa fille a alors 14 ans, son fils Jorge -né au Chili aussi- 10 ans). Finalement il reste en France, à Paris, en tant que représentant du MIR dans le « Chili démocratique » (organisme rassemblant tous les partis de gauche chiliens représentés à Paris). Il connait alors Miguel [Enrique]. Il a été élu dirigeant du MIR. En 1985, après la dissolution du MIR, il commence à s’intégrer en France et à s’engager dans des actions sociales (il n’a jamais été convaincu par les partis politiques français). D’abord une association d’éducation populaire puis une ONG d’aide médicale aux enfants puis Artisans du monde (il occupe un poste d’animateur général pour l’organisation du réseau au niveau national). Il arrive dans l’association d’ex-prisonniers peu après sa création en 1998. Il en a été le président un an après création. Il a vécu presque 3 ans au Brésil. Considéré comme un expert du commerce équitable, il était consultant au ministère de développement agraire. Ensuite il fut le dirigeant du mouvement d’économie solidaire en Europe, il travaille sur le sujet des relations internationales, notamment pour le développement d’un réseau européen. Il a été pendant 2 ans le représentant européen pour le réseau international d’économie solidaire (RIPE). Parallèlement, il est souvent sollicité comme consultant, en particulier dans le domaine du commerce équitable. Il est retourné au Brésil et a travaillé jusqu’à l’année passée dans le CRIDA (centre de recherches et interventions sur démocratie et autonomie). Au moment de cet entretien, il est engagé dans une AMAP (association pour maintien de l’agriculture paysanne). Il est engagé dans l’association d’ex prisonniers car il est intéressé par la justice. Il n’a plus trop de relations avec le Chili.
Auteur : Palma, Arturo (1943-....)
Participant : Alliance française
Juventudes comunistas de Chile
Artisans du monde
Sujet : Movimiento de Izquierda Revolucionaria (Chili)
Allende Gossens, Salvador (1908-1973)
Coups d'État -- Chili
Association d’ex-prisonniers politiques chiliens en France
JJCC
Palma, Arturo (1943-....)

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