Date :
03/09/2016
Description physique :
1 fichier mp4. 02:26:15. 868 Mo.
Description :
Intervieweur : Rosa Olmos (Responsable des Archives orales à la BDIC).
Lieu de l'entretien : Bordeaux
Classement :
Chapitrage chrono-thématique :
00:00:01 Prólogo.
00:01:04 Presentación del testimoniante y su familia.
00:09:07 Desarrollo de conciencia política, militancia en Juventudes Comunistas.
00:21:12 El gobierno de la Unidad Popular. Militancia en el MIR (1972).
00:39:20 El Golpe Militar (1973) y meses posteriores. Clandestinidad.
01:02:10 Detención (mayo 1975), Villa Grimaldi, Cuatro Álamos y Tres Álamos.
01:27:30 Paso por los campos de concentración de Ritoque y Puchuncaví.
01:54:36 Liberación (noviembre 1976) y exilio.
02:05:28 Llegada a Francia (diciembre 1976). Instalación en Angoulême.
02:11:45 Actividad de solidaridad con Chile. Traslado a Burdeos, estudios.
02:17:50 Balance general. Primer regreso a Chile (1989).
02:28:02 Fin.
Biographie ou Histoire :
Vladimir Fernández est né en avril 1956 à Cauquenes, au sud du Chili. À l’âge de 8 ans, il déménage avec sa famille à Santiago pour s’installer dans un quartier défavorisé de la commune de Peñalolén. Son père, ouvrier et militant socialiste, l’amène à participer à la campagne de l’Unité Populaire organisée dans le quartier. C’est à ce moment qu’il commence à militer au Parti Communiste. En 1972, il quitte le parti pour commencer son militantisme au Mouvement de la gauche révolutionnaire (Movimiento de izquierda revolucionaria, MIR), participant au mouvement d’occupation de terres. Au moment du coup d’État, Vladimir Fernandez est en classe de Terminale au lycée. Peu après, il décide, avec d’autres camarades, d’entrer en clandestinité. Pendant les années qui suivent, il s’inscrit à l’Université Technique de l’État et continue le travail politique. En mai 1975, il est arrêté avec son frère chez eux, puis conduit au centre de détention et de torture Villa Grimaldi, puis aux centres Cuatro y Tres Álamos, et enfin aux camps de concentration Ritoque et Puchuncaví. Dans ces derniers centres, il fait partie de la troupe de théâtre avec Oscar Castro, participant activement aux activités des prisonniers. Il est mis en liberté en novembre 1976, lorsque les camps sont fermés. Peu après, Vladimir Fernández décide de sortir du pays, aidé par sa sœur qui habitait déjà en France. En décembre 1976, il arrive à Puteaux avec sa compagne, accueillis par France Terre d’Asile, puis ils s’installent à Angoulême où il travaille pendant deux ans. En 1978, il part pour Bordeaux pour faire des études en sociologie, et il participe activement à des actions en faveur de la solidarité et de soutien à la résistance au Chili. Il rentre au Chili pour la première fois en décembre 1989. Actuellement il habite à Bordeaux.
[Biographie réalisé à partir du discours du témoin].
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