Date :
dates extrêmes : 1965-1992
Langue :
français, songhai-zarma
Description physique :
2 cassettes VHS, 3 DVD et 23 bandes magnétiques sur bobines, correspondant à 9 films, 29 rushes sonores, 5 entretiens.
Description physique :
durée totale des films : 3h 25min. Durée totale des rushes sonores : 7h 49min. Durée totale des entretiens : 4h 05min.
Description :
ce corpus est composé de films ethnographiques, édités ou non, réalisés ou co-réalisés par Jean-Pierre Olivier de Sardan, entre 1965 et 1992, de rushes sonores enregistrés pour les bandes son de deux films (La bouche déliée et Sassalé) ainsi que de 5 entretiens reliés aux films cités ci-dessus. Trois régions du monde sont représentées, principaux terrains de recherche du chercheur : le sud-ouest du Niger (région Tillabéri), la Côte d’Ivoire (région Grands Ponts) et le sud de la France (région Occitanie). Un autre film a été tourné à Paris, en 1970. Au Niger, La bouche déliée (mariage wogo) reconstitue le mariage tel qu’il se pratiquait dans la tradition wogo et Sassalé - A propos d’un village: ou de l’esclave au paysan pauvre est une enquête sur des comportements racontés, liés aux anciennes hiérarchies sociales. Dans le film [Le jeu de Dilli], jeu de damier très pratiqué, Jean-Pierre Olivier de Sardan a enregistré notamment des scènes de préparation de ce jeu. En Côte d’Ivoire, à Grand-Lahou, le chercheur montre la difficulté de la pêche au filet, en pirogue (Un matin une pirogue), et l’intrication de la religion chrétienne et des religions autochtones dans les pratiques de soins (Saint-Joseph le crocodile). En France, le film Faudrait pas nous prendre pour des indiens (le pays derrière la fête) met en scène l’identité locale à travers la représentation des fêtes du village et l’enregistrement du ressenti des habitants au visionnage du film. À Saint-Laurent d’Aigouze, dans Le jaune et le noir, c’est au cours d’une journée entière que nous suivons pas à pas les habitants, manadiers, razeteurs… au cours des nombreux évènements qui ponctuent l’une des dix journées de la fête annuelle du village. Dans un registre différent et plus personnel, Jean-Pierre Olivier de Sardan a filmé le sculpteur Constant Bakas dans la réalisation d’un taureau métallique monumental ([Constant Bakas, sculpteur de taureau]), dans la maison familiale. À Paris, Jean-Pierre Olivier de Sardan filme les enfants du quartier La goutte d’or, exprimant leurs difficultés vécues au quotidien, face au racisme ou à la précarité.
Accroissements
:
clos.
Conditions d'accès : pour tous les documents déposés, un contrat d'autorisation d'utilisation et de diffusion est signé avec Jean Pierre Olivier de Sardan. Des mentions complémentaires sont signalées le cas échéant.
Autre support :
l’ensemble est numérisé, au format mpeg4 pour les images animées et au format wave (44,1 kHz 16 bits) pour les entretiens. Les bandes sonores ont été numérisées en novembre 2017.
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