Date :
2007-07-27
Langue :
breillois, français, italien
Description physique :
1 fichier numérique (WAVE 44.1 khz - 16 bits). Durée : 1h 17min.
Description :
Né à Breil-sur-Roya en 1926, l'informateur pratique le français et le breillois (excellent outil d'apprentissage des langues) dès ses 10 ans. En 1936, le village étant occupé par de nombreux militaires, la France fait construire de nombreuses fortifications dans la région. Il règne alors au village une ambiance particulière. A la déclaration de la guerre par Hitler (1939), les breillois sont évacués à Cannes. En 1940-1941, le village est dévasté et les boutiques sont pillées pendant l'absence des villageois. La défaite française démoralise les populations mais le village se reconstruit peu à peu. Grâce aux tickets de rationnement les populations peuvent survivre. En 1942, les militaires investissent Breil alors que Fontan est déjà occupé. La circulation sur le territoire est difficile car les voies de communication sont détruites. Par chance, les villageois et les occupants peuvent communiquer grâce à l'italien. La milice fasciste effectue des contrôles dans les trains en partance pour Nice. Par provovation, l'informateur et ses amis s'amusaient à faire courir les militaires après le couvre-feu. En 1943, les troupes italiennes se retirent. Les breillois pillent en masse les denrées laissées par les italiens dans les entrepôts de la gare (pâtes, cigarettes, alcool). Quand les allemands arrivent, les breillois doivent restituer toutes les marchandises sous peine d'être exécutés. Une partie des biens sont rendues (certains ont balancé des denrées dans les rivières pour éviter les représailles) mais des marchandises sont cachées un peu partout dans les campagnes, les cimetières ou les fosses. Grâce aux produits de ce pillage, les gens peuvent faire du troc. En septembre 1943, les allemands s'installent et en 1944, l'informateur apprend le débarquement de Normandie par Radio Londres. Les bombardements des armées alliées commencent et de nombreux breillois se réfugient dans les campagnes. S'organisent alors la résistance locale et le maquis italien. Pour survivre, les breillois se ravitaillent à Tende ou dans le Piémont et se contentent de carcasses des bêtes décédées, du reste de cultures ou de plantes. En septembre 1944, les breillois sont déportés à Turin car les allemands craignent probablement une résistance de la part de la population. Les conditions de vie aux camps de Turin sont difficiles et l'informateur est réquisitionné pour la coupe du bois ou le creusement des tranchées dans le camp d'aviation. Fin avril 1945, l'informateur est rapatrié alors que la guerre se termine. Emmenés à Milan (prise d'otages), certains s'enfuient en sautant des trains. Une fois arrivés, les déportés se cachent dans le sous-sol de la gare jusqu'au lendemain matin. Puis ils passent par la Suisse et Evian avant d'arriver à Nice. Pourtant les déportés ne peuvent rentrer chez eux que fin juillet car les équipes de déminage (prisonniers de guerre allemands) travaillent pendant un mois sans relâche pour déminer les terrains et les maisons.
Musiques mentionnée : "Maréchal, nous voilà !".
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
:
Qualité sonore de l'enregistrement : bon.
Conditions d'accès : Document en ligne.
Conditions d'utilisation : Réutilisation sur autorisation.
Documents en relation :
Fiche d'entretien, transcription
Auteur :
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Vervoort, Morgan (19..-....) (enquêteur)
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Sujet :
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Débarquement de Normandie (1944)
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Capitulation de l'Allemagne (1945)
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Réquisitions militaires
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Histoires de vie
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Lieu de production :
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Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes)
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Genre(s), forme(s) et fonction(s) :
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entretien |
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