Date :
septembre 1987
Langue :
arabe
Description physique :
1 cassette audio. Durée : 1h 34min.
Description :
Faouzi Adel s’entretient auprès d’un couple, avec des cris et des jeux d’enfants en bruit de fond. Khedidja Adel participe ponctuellement à la discussion. Il s’agit d’un échange entre amis où l’on a pas tous les éléments nécessaires pour suivre l’histoire familiale. En début d’entretien, l’informatrice explique que son père et son grand-père n’étaient pas très regardant sur le choix des conjoints pour leurs filles, car ils s’intéressaient plus à leurs fils. Elle raconte quant à elle qu’elle a fait un très grand mariage qui a duré sept jours, avec des tirs de fusil (baroud), avec de la danse, et la fête était mixte. A propos du choix des époux, l’informateur explique qu’il était malvu auparavant pour un homme de faire la connaissance de sa femme avant son mariage. L’enquêteur l’interroge ensuite sur le partage des biens entre ses frères et lui, qui a eu lieu suite à une dispute quant à la gestion de l’argent commun. Cette même dispute a entraîné le départ de la famille de l’informateur de la maison paternelle. L’informateur a décidé aussi de laisser sa part de la terre à son père, puisqu’il préfère travailler à l’extérieur. Au moment de l’entretien, le conflit, qui a duré plusieurs années, est oublié. Il raconte que son père, de caractère difficile, est venu vivre avec lui. Les interlocuteurs évoquent ensuite les activités commerciales de l’informateur, qui sont assez prospères. Il dit ne pas se faire aider au magasin. Le couple a eu sept enfants, dont un qui est décédé. A propos de son parcours scolaire, l’informateur dit n’avoit étudié qu’une seule année, à l’école coranique. Son frère, par contre, est allé à l’école, et il a émigré en France un temps, faute de trouver du travail en Algérie. Il raconte que c’est lui qui s’occupe des enfants de son frère, en particulier sa fille qu’il a entièrement éduquée. Sur la régulation des naissance, l’informateur dit être totalement opposé à la contraception, et qu’il aimerait avoir encore plus d’enfants, malgré les recommandations de l’État qui cherche à faire diminuer les naissances ; c’est d’ailleurs l’état d’esprit général de Béni Souik, où ils habitent. Il explique qu’il est important pour eux d’avoir des enfants qui puissent prendre soin d’eux dans leurs vieux jours, car n’ayant pas étudié et n’ayant pas de métiers, ils n’auront pas de retraite. A propos de sa belle famille, l’informateur fait état de bonnes relations avec ses beaux-parents. Sa femme visite également sa famille de temps en temps mais ne s’y attarde pas, selon le désir de son grand-père, qui décide de tout dans la famille. Interrogé sur le choix des conjoints des enfants, l’informateur dit qu’ils pourront décider eux-même. A la demande de l’enquêteur, l’informatrice parle de ses frères et sœurs, dont trois sont morts en bas âge. Son plus jeune frère a 9 ans. Elle explique également qu’elle n’a que très peu fréquenté l’école, son grand-père s’étant opposé à ce qu’elle y aille. Selon elle, l’ instruction des filles est encore entravée : elles n’étudient en général pas plus loin que la sixième. En ce qui la concerne, elle n’est pas opposée à ce que les filles poursuivent leurs études au-delà, mais il ne sert à rien, selon elle, d’obliger les enfants à étudier.
Ancienne cote :
F4265
Rappels sur les conditions d'accès et d'utilisation des documents :
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Pour illustrer la richesse du fonds, trois extraits sonores issus des enquêtes MMSH-PH-5658, MMSH-PH-5666 et MMSH-PH-5669 ont été mis en ligne.
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