Calames

H 200 Poëme persan sur la vie contemplative des sofis, accompagné d'un commentaire en prose, également en persan

Date : XVIIe siècle
Langue : Persan
Description physique : Papier. 434 ff. numérotés en chiffres arabes, à l'oriental. 19 x 14,3 x 5 cm. Reliure cuir avec papier décoré, gardes contrecollées. Quelques notes en marges.
Description :
Commentaire de Guillaume Libri (1849) : "Le titre du poëme est Gulschen-raz, ou Jardin des Mystères. L'auteur s'appelle Mahmoud, né à Djebester, aux environs de Tauriz. L'auteur du commentaire est Mohammed, fils de Yahya, originaire du Guylan. Ce poëme est très-rare et très-recherché. Il a été publié par M. de Hammer à Vienne, en 1838, en persan et en allemand ; un vol. in-4o. Le commentaire est encore plus rare ; comme il manquait à la Bibliothèque nationale, l'administration de la Bibliothèque a fait faire une copie du manuscrit de Montpellier. On lit dans la préface : Impossible d 'afficher l'image
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« Voici ce que dit le fakir serviteur des fakirs, des amis de Dieu et des hommes habiles dans la voie spirituelle, lequel emprunte les lumières de la sainteté du flambeau du sceau des amis de Dieu (le prophète Mahomet), Mohammed, fils de Yahya, fils d'Aly aldjylany allahidjy alnourbakhschy, que Dieu le conduise à ce qu'il aime et qui lui plaît, et qu'il l'éloigne de ce qui l'irrite et qu'il défend : Il y avait quelque temps que plusieurs d'entre les personnes qui suivent la voie de l'amour (divin) et qui habitent dans la demeure de l'attachement, me sollicitaient et me pressaient de composer un commentaire sur le livre intitulé Gulschen-raz, livre qui renferme les traits d'une vérité sans figure, et qui a pour auteur la gloire des hommes habiles dans la voie spirituelle et amis de la vérité, l'élu des amis de Dieu qui ont mérité d'arriver jusqu'à Dieu, le plus parfait des hommes subtils qui rapportent tout à Dieu, le cheikh parfait, l'étoile de la foi et de la religion, Mahmoud le Taurizien et le Djebesterien, que Dieu sanctifie son âme, et qu'il nous accorde par son moyen les grâces célestes.
Ce pauvre serviteur, pénétré de son peu de ressource, se reconnaissait peu propre à une pareille tâche. Mais comme les instances de ses frères en religion devenaient plus pressantes, il consulta son supérieur, guide assuré dans une telle incertitude, et le supérieur insista avec une telle force, qu'il devint impossible de se refuser à cette invitation. Je me mis donc à composer ce commentaire, soutenu de la grâce divine, le lundi 19 de doulhadja de l'an 877 de l'hégire (ou milieu du mois de mai de l'année 1473) ; mais ce fut à la condition que je serais dispensé de toute recherche dans le choix des expressions et l'usage des métaphores, et que je pourrais successivement transcrire, de la manière la plus claire, au sujet de chaque vers du poëme, tout ce qui me viendrait dans le moment. En effet, l'usage n'est pas, chez les fakirs, de s'abandonner aux inspirations de l'ostentation. L'esprit général veut que tous, chacun suivant ses dispositions particulières, fassent part à l'assemblée entière de leurs extases et de leurs visions. J'espère de la bonté du dispensateur des grâces que la lecture de ce recueil d'observations engagera plusieurs des personnes qui ont un cœur pur à suivre avec ardeur la voie droite ; que ces personnes, par la pureté de leur intérieur, deviendront aptes à pénétrer les mystères ; que ce qu'elles auront entendu, elles le comprendront comme si elles le voyaient de leurs propres yeux, et que la vérité, après qu'elles l'auront examinée entièrement et comme il convient, leur deviendra parfaitement claire.
En effet, ce n'est pas en enseignant et en apprenant qu'on peut saisir les vérités d'un ordre surnaturel. »
On lit, à la fin du volume, ce passage qui fait connaître le nom et la patrie de l'auteur du traité, le titre du commentaire, ainsi que le lieu et l'époque de la transcription : Impossible d 'afficher l'imageImpossible d 'afficher l'imageImpossible d 'afficher l'image « Le nom du cheikh illustre qui a composé ce poëme est notre maître Saad eddin Mahmoud Djebesterien. Djebester est un lieu situé à huit parasanges de la ville de Tauriz ; c'est le lieu de la sépulture du cheikh et de sa naissance.
Que Dieu sanctifie son tombeau précieux ! Louons Dieu qui nous a mis en état d'achever ce livre intitulé : Les clefs de la science miraculeuse, en ce qui concerne l'explication du Gulschenraz ;louons-le d'une manière qui soit digne de ses bienfaits, et qui réponde à ses bontés. La copie de ce volume a été achevée à Bude (en Hongrie), dans le milieu du mois de moharrem sacré, l'an 1089 (commencement de mars 1678 de J. C., durant l'occupation de la Hongrie par les Othomans), de la main du pauvre Soleyman, un des habitants de Bude la bien gardée. »"
Information sur le traitement : Notice révisée en octobre 2019
Oeuvre : Poème persan sur la vie contemplative des Sofis, avec commentaire persan

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