Date :
Le fonds couvre une période comprise entre les années 1890 et 1940. La grande majorité des archives antérieures à 1909, date d'entrée de C. Brunschvicg au CNFF et à l'UFSF, appartiennent aux autres féministes citées dans l'inventaire et notamment à Mme Pégard et Marguerite de Witt-Schlumberger. Quelques lettres et brochures sont toutefois de C. Brunschvicg. Quant à la date de 1940, elle coïncide avec le début de la Seconde Guerre mondiale. Pour échapper aux Allemands, la famille Brunschvicg quitte Paris pour le Midi de la France. Dès lors, C. Brunschvicg doit fortement restreindre ses activités.
Language :
Français
Physical description :
10,5 mètres linéaires comprenant 7,60 mètres linéaires d'archives et 2,90 mètres linéaires de documentation.
Parent institution
Bibliothèque universitaire d'Angers
Centre des archives du féminisme
5, rue Le Nôtre
49045 ANGERS Cedex
Tél. 02 44 68 80 14
bu.univ-angers.fr/contact
Site web de la bibliothèque
Description :
Ce fonds d’archives a un intérêt certain. La période couverte et la nature des documents
permettent de retracer, à quelques exceptions près, la totalité de la vie publique de C. Brunschvicg.
Il est donc possible à partir de cet exemple de comprendre ce que pourrait être une féministe dans
l’entre-deux-guerres. Son action au sein du CNFF révèle un certain paradoxe dans ses idées : elle est
favorable à l’émancipation des femmes par le droit au travail mais elle insiste tout au autant sur le
fait qu’elles doivent conserver leur statut de mère et d’épouse. Ceci est une bonne illustration du
féminisme réformiste qui pourrait faire l’objet d’une étude. Le fonctionnement et les activités des
nombreuses associations féministes ou non féministes peuvent être analysés à partir de la
participation de C.Brunschvicg à ces dernières. Enfin d’autres thèmes sont susceptibles de faire
l’objet d’une recherche : les conditions de vie des femmes dans l’entre-deux-guerres, le travail (des
femmes, des enfants et le travail social), l’éducation et la protection de l’enfance normale et
malheureuse, la question de l’hygiène etc.
Ces archives se composent principalement de l’abondante correspondance manuscrite
et dactylographiée de C. Brunschvicg avec les membres des associations et organismes, dont
elle est membre ou avec lesquels elle est en relation, et la correspondance avec les autorités et
avec les particuliers. Le fonctionnement et les travaux des associations ou des congrès et
conférences divers se retrouvent dans les nombreux rapports, comptes-rendus, enquêtes,
manuscrits, dactylographiés et imprimés. C. Brunschvicg a rassemblé une importante
documentation sur les différents sujets qui l’intéressaient : brochures, publications, articles de
presse et de revues, textes législatifs. À cela s’ajoutent des notes éparses, des cartes de visite
et des carnets d’adresses. Enfin, le fonds comporte un corpus de papiers personnels et
financiers. Les relations entretenues par C. Brunschvicg avec des féministes ou des
associations étrangères l’ont amenée à réunir de la correspondance ou de la documentation en
langue étrangère : anglais, allemand mais aussi russe, néerlandais, espagnol, portugais, grec,
roumain et danois.
Classification :
Le classement du fonds d’archives de Cécile Brunschvicg s’est déroulé d’octobre 2000 à
janvier 2002. Il se décompose en deux grandes phases : la première a consisté au récolement des
archives, à l’établissement du plan de classement et au pré-classement du fonds ; elle a été effectuée
par Violaine Poubanne d’octobre 2000 à juin 2001. La seconde phase, consacrée au classement et à
la rédaction de l’inventaire a nécessité le travail d’une deuxième étudiante : Soizic Thuau.
Chaque partie de l'inventaire fait l'objet d'une activité de Cécile Brunschvicg. Une
introduction spécifique présente cette activité et met en évidence les difficultés rencontrées lors du
classement.
La principale difficulté a été d’identifier les documents, de savoir à quelle(s) activité(s) ils se
rattachaient. Comprendre les différentes articulations entre les différentes associations et personnes
présentes dans le fonds s’est révélé long et fastidieux. Nous avons souvent pris des décisions
arbitraires, n’ayant aucun modèle ou exemple auquel se référer, ce qui rend le classement du fonds
subjectif.
Enfin, il faut noter que ce fonds, par son histoire relatée plus haut, n’a pas rencontré les aléas
habituels des archives privées. Ainsi, l’historien a la possibilité d’exploiter des archives exemptes
de toutes éliminations exercées soit volontairement par le producteur, soit à la suite de changements
de propriétaires.
Archive or collection producer :
Brunschvicg Cécile
Biography or History :
Cécile Kahn est née à Enghien-les-Bains en Seine-et-Marne le 19 juillet 1877. Elle
appartient à une famille aisée et se marie avec le philosophe Léon Brunschvicg en 1899. Ce
serait lui, d’après certaines sources, qui l’aurait sensibilisée au féminisme.
L’année 1909 voit son entrée dans deux grandes associations féministes réformistes :
le Conseil national des femmes françaises (elle y est déléguée des “Réchauds du Midi”) et
l’Union française pour le suffrage des femmes. Elle s’y intègre rapidement et se montre
particulièrement active dans ses responsabilités puisqu’elle devient en 1910 secrétaire
générale de l’UFSF et à peu près à la même date secrétaire de la section travail du CNFF. En
1915, elle préside la section travail à la suite de Gabrielle Duchêne, exclue en raison de ses
prises de position pacifistes, et en 1924 devient présidente de l’UFSF à la mort de Marguerite
de Witt-Schlumberger. La même année, elle prend la direction de La Française,
l’hebdomadaire du féminisme réformiste.
Son intérêt pour la défense et la protection du travail des femmes apparaît également
dans sa participation à la création de l’École des surintendantes en 1917. Dans ce contexte de
Première Guerre mondiale, Cécile Brunschvicg, comme la majorité des féministes, rejoint
l’"Union sacrée" et crée en 1916 l’Œuvre parisienne pour le logement des réfugiés dont elle
assure encore la gestion quelques années après la guerre.
L’année 1924 marque également son entrée dans la vie politique puisqu’elle adhère au
Parti radical dont les femmes étaient exclues jusqu’à cette date. En 1936, Cécile Brunschvicg
entre dans le gouvernement de Léon Blum sans doute en raison de sa place dans le féminisme
réformiste et de son appartenance au Parti radical. Sa nomination est paradoxale puisqu’elle
n’a pas le droit de vote et, mariée, elle est encore mineure civilement.
La guerre met fin à ses activités militantes et en juillet 1940, elle est contrainte, étant
juive, de se réfugier puis de se cacher dans le Midi de la France.
Elle meurt le 5 octobre 1946 en ayant eu la satisfaction de voir les femmes voter.
Origin :
Le fonds Cécile Brunschvicg a une histoire singulière puisqu’il s’insère dans celle des
fonds dits “russes”. Connaître l’histoire du fonds permet de mieux comprendre les
différentes étapes et d’appréhender la complexité du classement. Ainsi les archives des fonds
russes ont cette caractéristique commune d’avoir été pillées par les Allemands pendant la
seconde guerre mondiale car leurs propriétaires étaient soit une administration centrale
française, soit un parti politique, une association, une personne politique ou intellectuelle…
De plus, le fait d’être juif a peut-être influé sur les choix des spoliations allemandes (c’est le
cas par exemple des archives de Léon Blum, de la famille Rothschild, de Cécile et Léon
Brunschvicg).
Suit alors l’extraordinaire “odyssée des archives russes” : les archives des pays
occupés comme la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Liechtenstein sont ramenées en
Allemagne, puis récupérées à la fin de la guerre par les Russes qui avançaient sur le territoire
allemand. En Russie, les fonds sont considérés comme des réparations de guerre et classés de
façon plus ou moins approfondie selon leur intérêt pour les Russes. Ils sont alors conservés
dans un bâtiment particulier appelé “Archives d’État spéciales centrales” qui permet
notamment d’exploiter en toute sécurité les archives, dont l’existence est soigneusement tue
au grand public.
C’est seulement au début des années 1990 que la présence de ces archives sur le sol
moscovite est révélée. Dès lors, le gouvernement russe engage une politique de dialogue
autour de ces dernières. Après la dislocation de l’URSS en 1991, les choses s’accélèrent : en
1992 les Pays-Bas est le premier pays à signer un accord provisoire de restitution qui ne
s’effectuera toutefois, comme pour l’Allemagne, que dans le domaine des bibliothèques. Le
12 novembre 1992, la France signe avec Moscou trois accords autorisant, entre autres, le
rapatriement des archives françaises. Une première restitution s'accomplit alors de janvier à
mai 1994, date à laquelle la Douma interrompt toutes les démarches en cours et où se produit
un grand débat sur l’intérêt de cette restitution qui mobilise l’opinion russe. À ce moment là,
la France change de stratégie et traite cette restitution de façon politique : ce sont les
ambassadeurs, les parlementaires, Lionel Jospin en tant que Premier ministre qui sont chargés d’avancer les tractations. En février et novembre 2000, deux convois de semi-remorques
achèvent la restitution des archives françaises. Il faut noter qu’à l’heure actuelle, la France est
le seul pays à avoir obtenu la restitution, sans doute partielle, de ses archives puisque c’est le
seul à avoir traité ce problème de façon politique et qu’elle n’a pas hésité à payer la lourde
compensation financière revendiquée par les Russes.
Les archives, en France, sont confiées aux Archives du ministère des Affaires étrangères qui
s’emploie à les restituer à leurs propriétaires ou ayants-droits et le cas échéant à retrouver
ces derniers. Les descendants de Cécile et Léon Brunschvicg ont donc été contactés et la
question du devenir de ces deux fonds s’est posée. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants
ont décidé de ne pas garder les archives et de les déposer dans des centres
d’archives. Ainsi le fonds Léon Brunschvicg a été déposé à l'Institut mémoires de l'édition
contemporaine (IMEC), où une partie des archives du philosophe, non pillées par les
Allemands, était déjà conservée. Le fonds Cécile Brunschvicg a posé plus de problèmes
puisque la bibliothèque Marguerite Durand, pressentie dans un premier temps pour
recueillir le fonds, a dû refuser la proposition faute de place et de moyens. L’incertitude du
devenir du fonds d’un personnage clé du féminisme de la première moitié du XXe
siècle a alors abouti à la création de l’Association des archives féministes, présidée par
Christine Bard et du Centre des archives du féminisme abrité par la bibliothèque
universitaire d’Angers. Suite à différentes discussions entre les représentants de
l’Association des archives du féminisme et les héritiers de Cécile Brunschvicg, Valérie
Neveu responsable du CAF et nous-mêmes avons procédé en octobre 2000 au
déménagement du fonds au CAF afin que celui-ci soit traité, conservé et communiqué.
Conditions of admission to the collection :
Contrat de dépôt entre la propriétaire des archives de Cécile Brunschvicg, Marianne Baruch, et le président de l'université d'Angers, Alain Barreau, signé le 11 mai 2002.
Accruals :
Le fonds est clos.
Physical characteristics and technical requirements :
En dépit des multiples déménagements, les archives sont en bon état. Quelques
documents sont détériorés : moisissures ou exemplaires de journaux sales ; ils ont été relevés dans l’inventaire. Le papier pelure est le plus fréquemment rencontré dans le fonds. La fragilité de
ce support explique qu’un grand nombre de documents soient froissés ou légèrement déchirés.
Enfin, certains ont subi une détérioration consécutive au traitement archivistique russe : diverses
annotations au crayon de couleurs ont été porté sur les documents eux-mêmes par souci
d’identification.
Access Conditions : L'ensemble du fonds est consultable sans restriction sur place, au sein de la bibliothèque universitaire d'Angers.
Conditions of use : Les photocopies sont interdites.
Quote as : Fonds Cécile Brunschvicg, 1 AF. Centre des archives du féminisme. BU d'Angers.
Related documents :
Dans les collections de la bibliothèque universitaire d'Angers :
Fonds d'archives Laure Beddouckh (3 AF)
Fonds d'archives Conseil national des femmes françaises (2 AF)
Fonds d'archives Marie Bonnevial (11 AF)
Fonds d'archives Marie-Josèphe Réchard (UFSF : groupes de Niort, des Deux-Sèvres et de la fédération régionale de l'Ouest) (29 AF)
Related documents :
Aux archives de la préfecture de Paris :
Série B
- Ba 1651 Mouvements féministes
Related documents :
Aux Archives nationales :
F Police générale :
F 13 086 Pacifisme et intellectuels
F 13191-13193 Parti radical-socialiste (1922-1934)
F 13 374-376 Manifeste et tracts pacifistes
F 13 266 Propagande en faveur du vote des femmes
F Instruction publique :
F 13 332-335 Cabinet : divers (dont projets de budget de l’éducation nationale (1937-1939). Orientation professionnelle (1938) (1937-1950)
F 14257-14300 Écoles primaires et maternelles
dont : circulaires (1819-1945)
Série LH Grande Chancellerie de la Légion d’honneur :
Dossiers des légionnaires (classement alphabétique par les noms de personnes). Premier
Empire-1953
Related documents :
À la bibliothèque de documentation internationale et contemporaine (Nanterre) :
Fonds Gabrielle Duchêne :
Fol Δ Res. 215 Dossier Travail des femmes, 1908-1923
Fol Δ Res. 217 Dossier Féminisme, 1901-1916
Fol Δ Res. 236 Dossier Féminisme, 1913-1939
Fol Δ Res. 273/19 Dossier France Pacifisme, 1919-1939 (Union française pour la SDN)
Fol Δ Res. 299 Dossier Fédération abolitionniste internationale
Fol Δ Res. 320 Dossier Féminisme, 1916-1940
Dossier Féminisme :
Fol Δ Res. 321 AISF, Londres, 1920-1929
Fol Δ Res. 322 UFSF, 1922-1935
Fol Δ Res. 334 Dossier France-biographies
Fonds Alexandre :
Fol Δ Res. 334 Dossier Pacifisme-féminisme, 1915-1917
Related documents :
À la bibliothèque historique de Paris :
Fonds Marie-Louise Bouglé :
Groupes et associations : boîtes 1 et 2
Dossier biographique sur Cécile Brunschvicg
Related documents :
À la bibliothèque Marguerite Durand :
Dossiers biographiques (notamment ceux de Cécile Brunschvicg, Jeanne Schmahl, Suzanne
Grinberg)
Correspondance (notamment celles de Jane Misme et Cécile Brunschvicg)
Fonds d’archives : fonds de Jane Misme, de Cécile de Corlieu, Marguerite Thibert, Andrée
Lehmann, Gabrielle Duchêne
Dossiers divers (notamment des dossiers sur des associations comme l’Union française pour
le suffrage des femmes, du Conseil national des femmes françaises, Association des
surintendantes d’usine, Union des Françaises contre l’alcool, Union féminine pour la SDN,
Soroptimist-Club (section de Paris), Fédération abolitionniste internationale, Association des
travailleuses sociales et des dossiers les femmes et le pacifisme)
Related documents :
À l'institut d'études politiques :
Mél 4° 150 (17) Conseil national des femmes radicales, projets de statuts, 1935
Related documents :
À l'office universitaire de recherches sur le socialisme :
Dossier de presse sur Cécile Brunschvicg
Other search tools :
Répertoire numérique détaillé téléchargeable sur le
site web de la bibliothèque universitaire d'Angers et disponible en version papier au bureau de renseignements de la bibliothèque universitaire Lettres et Sciences.
Bibliography :
Textes sur Cécile Brunschvicg :
Aubrun Juliette, Cécile Brunschvicg (1877-1946). Itinéraire d’une femme en politique,
mémoire de DEA, IEP Paris, 1992.
Cova Anne, "Cécile Brunschvicg (1877-1946) et la protection de la maternité", Actes du
133e Congrès national des sociétés savantes / Colloque sur l’histoire de la Sécurité sociale,
Strasbourg, 1988, Paris, Association pour l’étude de l’histoire de la Sécurité sociale, 1989.
Jolly Jean, Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les
ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, 8 vol., Paris, 1960-1977.
Notice de Cécile Brunschvicg, in vol. 2, p. 799-801.
Thuau Cécile, Cécile Brunschvicg et la question de l'enfance scolarisée : l'Œuvre d'une femme au coeur de l'État (1936-1939), mémoire de maîtrise, Angers : s.n., 2002.
Ouvrage de Cécile Brunschvicg :
Comment fonder une cantine scolaire. - Paris : Ligue d'hygiène scolaire, 1939.
Sur les archives rapatriées de Russie :
Carganico Sébastien, Le traitement des fonds russes : la prise en charge des archives de la
Marine rapatriées de Russie, DESS d’histoire et métiers des archives, Angers, UFR de
Lettres, Langues et Sciences Humaines, 2001.
Histoire des femmes sous la Troisième République :
Gautier-Billaudel Paule, Le Front populaire et la question féminine. Quelques aspects :
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Grenoble, 1986.
Thébaud Françoise, La femme au temps de la guerre de 14, Paris, Stock, 1986.
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Mayeur Françoise, L’enseignement secondaire des jeunes filles sous la Troisième République,
Paris, Presses de la FNSP, 1977.
Information about processing :
Répertoire numérique détaillé rédigé en juin 2002 par Violaine Poubanne et Soizic Thua, étudiantes en maîtrise d'Histoire option "archives", sous la direction de Valérie Poinsotte.
Assessment and sorting :
Lors de sa réception, le fonds représentait une quinzaine de mètres linéaires d’archives,
soit 45 cartons russes. À l’issue du classement, l’ensemble du fonds C. Brunschvicg
mesure 10,50 ml. comprenant 7,60 ml. d’archives et 2,90 ml. de documentation. Cette
diminution s’explique aisément par le retrait des doubles, des chemises superflues et par la
restitution à la famille des archives privées (0,60 ml. dont la moitié est constituée de papiers
financiers). Enfin, il faut ajouter les archives n’appartenant pas au fonds (0,35 ml.).