Description physique :
360 cartons soit 30,5 ml.
Organisme responsable
La contemporaine
Université Paris Nanterre
184 cours Nicole Dreyfus
92000 Nanterre
Téléphone : 01 40 97 79 00
Mail : collections@lacontemporaine.fr
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Description :
Ce fonds permet notamment d’approcher au plus près le mode d’intervention et d’organisation d’un mouvement de jeunesse d’action catholique dans les différents continents. Il permet également de mesurer l’impact des vicissitudes d’un demi-siècle de relations internationales (Libération, guerre froide, montée du tiers-mondisme, crise économique, chute du mur de Berlin et des communismes d’Etat de l’Europe de l’Est) au sein d’un mouvement d’action catholique spécialisé. L' importance en volume peut tout d’abord s’expliquer par l’abondance de publications : elles représentent environ les deux tiers de ces archives. Ce chiffre ne doit cependant pas minimiser sa richesse qualitative. En effet, les publications composées de périodiques, de bulletins et de brochures relatant les réunions nationales, les sessions internationales et l’activité des membres, sont au contraire le parfait complément des archives des secrétariats et des équipes qui composent les archives de la JECI. Le caractère international du mouvement explique en second lieu le volume du sous-fonds. Depuis 1946, la JECI n’a eu de cesse d’étendre son action sur les 5 continents : ce fonds restitue ainsi l’activité de près de 70 pays membres ou collaborateurs.
Classement :
Le plan de classement élaboré a épousé dans ses grandes lignes l’organigramme de la JECI depuis sa création. Après une partie statutaire et historique de la JECI, il aborde les Conseils et le Secrétariat Général et leurs activités. L’approche régionale et nationale du mouvement vient clore ce classement.
Producteur du fonds ou collectionneur :
JECI
Biographie ou Histoire :
C’est en 1946 que les JEC (Jeunesse étudiante chrétienne), à l’initiative du Canada, de la France et des Etats-Unis, se réunirent à Fribourg (Suisse) pour une Session d’études. Elle regroupait une vingtaine de participants venus essentiellement d’Europe et d’Amérique duNord. Le sens même de cette session était de mettre en commun les efforts faits par les divers mouvements dans leurs pays respectifs au sein du milieu étudiant. A l’issue de cette rencontre, les participants se sont attachés à définir les grandes orientations fondamentales du mouvement dans un texte de base et de poursuivre leurs efforts par la création d’un Centre International de Documentation et d’Information (CIDI) et d’une Commission Internationale. La Commission internationale était responsable de l’orientation du travail international et le CIDI assurait l’exécution du travail et préparait les rencontres internationales. Ces rencontres avaient essentiellement pour dessein de développer chez les JEC nationales une conscienceinternationale et d’engager une réflexion sur le milieu étudiant au lendemain de la guerre. Ainsi, en 1947 la Commission Internationale et le CIDI organisèrent à Pontoise (France), la première session internationale ayant pour thème « Répercussions des manifestations de la vie moderne et des courants de pensée sur la Jeunesse ».
Ces sessions suscitèrent un grand intérêt de la part de tous les mouvements catholiques d’Europe et d’Amérique du Nord surtout. Les tensions d’après guerre et l’exclusion des JEC d’Europe de l’Est vont couper net l’essor du CIDI. Plus aucune session internationale ne sera organisée durant les années 1950 à 1954. Cependant, le mouvement va poursuivre ses efforts sur un plan régional et connaître un renouveau lors de la Session de la Commission Internationale de Bruxelles (Belgique) en1954. Conscient des déficiences du CIDI, notamment dans son travail d’expansion du mouvement, les dirigeants jécistes décidèrent qu’il fallait donner une forme nouvelle autravail international de la JEC. En même temps que l’adoption du nom de Jeunesse Etudiante Catholique Internationale (JECI) un texte fut voté : les Bases communes. Déjà en 1946, lorsde la première réunion, les participants avaient dégagé quelques conclusions d’ordre général accepté par les mouvements. En 1954, ces points ont été repris et ils ont permis l’élaboration de ces Bases Communes. En tête du texte on peut lire : « Plus qu’une organisation ou ensemble techniques, elle est esprit de vie ». Ce texte a été réétudié, plusieurs fois notamment à Dakar en 1958 et a donné lieu à la « Charte de Dakar ». Y figurent les orientations générales, les institutions de base de tous les mouvements membres. A l’intérieur de ces lignes générales, chaque mouvement trouve son originalité nationale qui tient compte de chaque situation particulière.La session de Bruxelles marque le début d’une rapide expansion. En 1956, 35 pays étaient en contact avec le Secrétariat Général ; en 1961, il y en avait près d’une soixantaine et plus de130 dans les années 1970. Grâce à un important travail de contacts, les mouvements africains et asiatiques sont venus s’ajouter aux mouvements européens et américains. Malgré des crises internes et financières propres à toute organisation, cette expansion ne se démentira jamais.
Modalités d'entrée dans la collection :
Don effectué en 1997 par le Germe.
Conditions d'utilisation : La publication et la reproduction de ces documents sont soumises à l'autorisation préalable de la direction de La contemporaine. Il conviendra de limiter la reproduction de certaines pièces abîmées notamment pour les plus anciennes.
Citer sous la forme : Fonds de la Jeunesse étudiante catholique internationale. F delta 1980. La contemporaine.
Documents en relation :
Fonds de la Jeunesse étudiante chrétienne : inventaire, établi par Kristell Loussouarn, se trouve au Centre National des Archives de l’Eglise de France (Issy les Moulineaux).
Fonds de la Mission étudiante se trouve au Centre National des Archives de l’Eglise de France (Issy les Moulineaux).
Fonds de la Jeunesse indépendante chrétienne (JIC) et de la JIC internationale (JICI) se trouvent au Centre National des Archives de l’Eglise de France (Issy les Moulineaux).
Evaluation et tris
:
Aucune élimination n'a eu lieu. Au vu de l’intérêt historique du fonds, il a été décidé de se limiter au seul tri des doublons.Cette politique a essentiellement concerné les publications de la JECI qui reflètent son travailinternational. Les doubles des publications internationales que sont le BulletinInternational, La lettre au Conseil ou encore les bilans et rapports des sessions mondialesconstituent la grande majorité de la masse documentaire soustraite au fonds et généralement confiés à la Mission CAARME.