Date :
XIXe - XXe siècles
Langue :
Ensemble en français
Description physique :
7 boîtes d’archives, 440 monographies. Papier.
Organisme responsable
Université Côte d'Azur. Direction des Bibliothèques et de la Science Ouverte (DiBSO). BU Lettres, arts et sciences humaines
Campus Carlone
100, bd. Edouard-Herriot
06200 Nice
Téléphone : 04 89 15 14 08
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Site web de la bibliothèque
Description :
La collection rassemblée par Jean Boudout sur Edgar Quinet comprend certaines correspondances de celui-ci, un ensemble d’iconographies d’Edgar Quinet, des éditions du XIXe siècle des œuvres d’Edgar Quinet, ou sur la production littéraire de l’époque, des œuvres biographiques de Mme Quinet, ainsi que des fiches de travail manuscrites produites par Jean Boudout.
Producteur du fonds ou collectionneur :
Jean Boudout
Biographie ou Histoire :
Edgar Quinet naît à Bourg-en-Bresse, le 17 février 1803, d’une mère calviniste et d’un père commissaire des Armées. Cette double influence prend autant d’importance dans sa vie de philosophe de l’histoire marquée par le « génie des religions », que dans sa vie littéraire marquée par le sens épique. Il est également une figure politique républicaine reconnue du XIXe siècle.
L'année 1823 est celle de sa première publication,
Les Tablettes du juif errant. En 1825, il étudie le droit à Paris, et traduit les
Idées de Herder, quand par l’entremise de Victor Cousin, il rencontre et se lie d’une amitié fraternelle avec Jules Michelet. Grand voyageur, il se rend souvent en Allemagne, s’y installe en 1826, y rencontre Creuzer, et y épouse Minna Moré, fille de pasteur. En 1829, il participe à l'expédition en Morée dont il tire un livre
De la Grèce et de ses rapports avec l'Antiquité. En 1831, il rédige
Le Système politique de l'Allemagne.
Ahasverus, poème en prose, sort en 1833. Il contribue durant plusieurs années à la
Revue des deux mondes.
En 1869, il accepte une chaire de littérature étrangère à Lyon, mais revient à Paris dès l’année suivante lorsque lui est créée une chaire au Collège de France. Avec Michelet, il dénonce publiquement en 1843 « l’esprit de mort » de la compagnie de Jésus et prêche pour une Révolution, faisant naître des mobilisations de leurs étudiants. Ils sont dès lors tous deux suspendus du Collège de France. La Révolution de 1848 leur rouvre les ports du Collège de France. Mais Edgar Quinet préfère se faire élire député de l’Ain à la Constituante, puis à la Législative. Il s’oppose aux décisions visant à protéger le pape face aux troupes patriotes de Garibaldi, et en tant que républicain, il s’exile après le coup d’Etat de Napoléon III et la proclamation du Troisième Empire le 2 décembre 1852.
Commence alors la période de l’exil en Belgique, puis en Suisse, en compagnie de Hermione Asaky, épousée à la mort de Minna Moré. Il produit alors de nombreux ouvrages politiques, critiquant l’héritage de la Révolution responsable des échecs des Ière et IIème Républiques. A la proclamation de la Troisième République, en 1870, il rejoint Paris, où il survit au siège par l’armée allemande. En tant qu’élu de la capitale en février 1871, il condamne la répression de la Commune. Il rédige en 1872
La République et en 1874
L’Esprit nouveau. Jusqu’à sa mort le 27 mars 1875, il s'oppose au projet de Thiers d’une « République sans républicains ».
Cette biographie se base en partie sur l’article de Paul Viallaneix pour la commémoration du bicentenaire de la naissance d’Edgar Quinet, consulté le 27/12/2013, 20:10, sur le site des
Archives de France
Modalités d'entrée dans la collection :
Cette collection a été donnée à la Bibliothèque Lettres, Arts et Sciences humaines la veuve de M. Jean Boudout (1902-1971), inspecteur général de l’Instruction publique, qui préparait une thèse sur l’œuvre d’Edgar Quinet.
Conditions d'accès : Consultation sur rendez-vous. Pour toute demande, bu-lettres@univ-cotedazur.fr