Langue :
français
Organisme responsable
Bibliothèque Henri-Piéron
Description :
Papiers scientifiques de Max Pagès.
Classement :
Le fonds reflète l'activité d'enseignant-chercheur de Max Pagès et dans une moindre mesure de son activité de psychosociologue. Il est organisé en 6 séries.
Producteur du fonds ou collectionneur :
Max Pagès
Biographie ou Histoire :
Max Pagès est un psychosociologue et un enseignant-chercheur en psychologie clinique et psycho-pathologie, spécialisé dans la psychosociologie des groupes et des organisations dont il est l’un des pionniers en France. Après des études de mathématiques et de philosophie à la Sorbonne, il s’oriente vers la psychologie, en particulier la psychologie expérimentale et la psychométrie, à la Sorbonne puis à l’Institut national de l’orientation professionnelle dont il est diplômé en 1951. La même an-née, Il obtient une bourse afin d’étudier auprès de Carl Rogers à l’Université de Chicago. A ses cô-tés, il découvre la psychologie sociale. Max Pagès retourne en France l’année suivante et intègre la CEGOS, où il met en pratique les théories de Rogers à travers des activités de conseil en formation et organisation auprès d’entreprises.
En 1958 il quitte la CEGOS et fonde l’Association pour la recherche et l'intervention psychosociolo-giques (ARIP) avec d’anciens collaborateurs de la CEGOS, notamment Guy Palmade. Ils y poursui-vent une activité de conseil en organisation et formation auprès d’entreprises, tout en élargissant leurs réflexions en leur donnant une dimension théorique par le biais de la constitution d’un réseau de recherche. Max Pagès retourne de fait vers le monde universitaire et enseigne la psychologie so-ciale aux Facultés des Lettres et Sciences sociales de Rennes puis de Paris, où il soutient une thèse de doctorat d'État intitulée La vie affective des groupes : esquisse d'une théorie de la relation hu-maine en 1967. La réforme universitaire ainsi que le contexte des évènements de Mai 1968 pro-voque un tournant dans sa carrière : d’une part il rejoint l’Université Paris IX Paris-Dauphine où il enseigne à la chaire de psychologie sociale et quitte l’ARIP. Il fonde à l’Université Paris-Dauphine le Laboratoire de Changement Social, qui le suivra lors de sa mutation à l’Université Paris VII – Denis Diderot en 1980 où il termine sa carrière.
Modalités d'entrée dans la collection :
Le fonds est entré par voie de don en 2022.
Accroissements
:
Le fonds est clos.
Conditions d'accès : Les manuscrits et archives sont accessibles sur autorisation préalable et justification de recherche. Consultation sur rendez-vous uniquement.
Conditions d'utilisation : Toute publication ou reproduction est soumise à autorisation, dans le respect de la législation sur le droit d'auteur.
Citer sous la forme : Université de Paris Cité, Bibliothèque Henri-Piéron, Fonds Max Pagès, 24FP
Bibliographie :
Publications sur Max Pagès
Vincent de Gaulejac, « Max Pagès », Nouvelle Revue de psychosociologie, no 26, 2018, p. 197-200
Annick Ohayon, « Max Pagès avant L’emprise de l’organisation, 1952-1967. De conseiller d’orientation à psychosociologue », Nouvelle Revue de psychosociologie, no 29, 2020, p. 235-249
https://www.sudoc.fr/004047214
Information sur le traitement :
Le traitement archivistique a été réalisé par Erwan Desnault sous la direction de Thibault Billoir (société GRAHAL), l'encodage dans Calames a été fait par Guillaume Papazoglou (Bureau van Dijk Information Management) en 2022.
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